☞ Nom : Constellation du Lion
☞ Age : 24 lunes
☞ Sexe : Masculin
☞ Rang : Guerrier
☞ Clan : Foudre

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La forêt est sombre, obscure. Je discerne à peine les silhouettes au loin dans cette pénombre si effrayante. La peur monte en moi, mes muscles se contractent, mon cœur bat à toute vitesse, un poids se sent sur mon thorax, ma gueule est sèche, j'ai une boule dans la gorge, j'ai du mal à respirer. Je pose une patte sur le sol qui semble s'écroule sous mon poids plume. Finalement, je me lève, avançant vers une source de lumière, mes coussinets se posant à tâtons pour éviter tout choc. Je retins des larmes, mais l'une s'échappe, glissant sur ma joue. J'essaie de rester sérieux. A mesure que j'avance, la lumière recule. Je ne me sens pas en sécurité. Je suis seul parmi cet étrange monde. Mon corps suivant mes pattes qui se mettent à courir, je vois défiler un paysage d'arbres noircit par la ciel sombre et affreux. Je me racle la gorge et continue jusqu'à ce que je puisse enfin atteindre cette luminescence. J'essaie alors de ralentir, mais il m'en ai impossible. Je plonge alors à l'intérieur. Elle est jaune comme le soleil dans le ciel lorsqu'il n'est pas aussi sombre. Elle m'éblouie.

Je suis dans un champ d'herbe sèche qui m'arrive au thorax. L'air sent la fumée et me brûle les narines. Au-dessus de moi, le ciel d'un jaune acide me remplit d'angoisse et me donne envie de fuir. L'air est immobile, ni chaud ni froid, sans perturbation. Pas du tout comme l'air. Pourtant, je respire normalement. De grosses colonnes d'un matériel bizarre, de bipède, sortent du sol et m'entourent. Si je sautais, elles seraient trop hautes pour grimper dessus. j'ai peur, je n'aime pas être enfermé. Quelque chose de plus solide, moins épais et transparent, venant de nul part me bloque le passage alors que je voulais sortir. Lorsque j'essaye de passer au part, il me bloque encore et encore. Je me dis qu'il sera impossible de sortir. Pourtant, bien déterminé, je fonce le plus rapidement possible. et lorsque je me retourne, j'ai passer enfin ces barrières.

Je pensais être tiré d'affaire, mais des chiens me courent après. Je vois au loin le seul moyen de les échapper. L'eau. Une grande étendue d'eau sans la moindre onde perceptible. Je recommence à courir. Mes pattes frôlent la sol à mesure que je prenne de la vitesse. Mais je m'arrête devant l'eau. J'en ai peur. Les chiens. pensais-je. Ils étaient toujours à mes trousses. J'ai peur de me noyer me dis-je intérieurement. Mais évidemment, c'est la mort atroce ou la noyade. Même si je sais que je peux nager sans problème, je reste à contempler l'eau jusqu'à l'arrivée des chiens. Je recule. Je sais que je vais mourir. Je ne peu pas contourner l'eau. Je dois affronter ma peur. Je fais volte-face, envoyant ma queue fouettée la visage de l'un des molosses et je plonge. Je me débat comme je peux. Mais je coule. J'ouvre la gueule pour hurler mais elle se remplie d'eau. Je ne peux plus respirer; je panique. Je suffoque.

Je sursaute en ouvrant soudainement les yeux et me retrouve museau à museau avec une femelle. Elle est comme moi.

" Tout va bien, Petit Rêve. "

C'est à moi qu'elle parle. apparemment, oui. J'ai mal à la tête, mais pas, assez pour m'en préoccuper. Mais qui est cette femelle ? Et "Petit Rêve", c'est mon nom ?

" Qui es-tu ? C'est moi Petit Rêve ? Et qu'est-ce que je fais là ? "

Je commence à me débattre, mais elle me retiens assez fermement pour que ne puisse m'en aller. De sa voix douce, elle me répondis.

" Je suis Corbeau Blanc. Et, oui, c'est toi. Tu es ici, dans ta Tribu. La Tribu de la Foudre. Je suis ta mère. "

Corbeau Blanc ? Ma mère ? La Tribu de la Foudre ? Mais qui est mon père ? Comment suis-je parvenu jusqu'ici ?

" D'accord... Mais qui est mon père ? Où est-il ? "

Je me demandais bien à quoi il ressemblait. J'étais comme ma mère, mais je devais bien avoir des points communs avec lui ? autre que le physique que je n'ai pas.

" Ton père est mort. Tu es le seul survivant de cette portée. Tu es comme lui. Ta carrure imposante et ton caractère me rappelle ton père. Bien que tu ais le même pelage que moi, quand je t'entends, j'entends ses paroles. Sa voix."

Alors mon père est mort ? Je me colle à ma mère et sens une larme me couler sur la tête. Elle pleure ?!

" Il te manque ? " demandais-je d'une voix incertaine.

Même si elle ne me répondit pas, plongeant dans un sanglot, j'avais bien compris que oui.

La nuit passa et le lendemain, je posa une dernière question à ma mère avant de sortir de la pouponnière pour prendre l'air.

" Corbeau Blanc ? Pourquoi je ne me suis souvenu de rien ? Que c'est-il passé avant ? Pourquoi j'ai mal à la tête. "

Je me demandais si elle allait me répondre franchement. Heureusement, je pus connaitre les réponses à mes questions.

" Tu es tombé et t'as tête s'est fracassé contre un arbre. Tu a perdu toute connaissance du passé. "

Je hocha la tête et sortis de la pouponnière sans grande envie. A l'aperçu du chahut dehors, je préféra re-rentrer mais tout ceux qui était là semblèrent vouloir de moi. L'une d'entre elles me pris par la patte et m'incita à venir jouer. Je souris et partis donc m'amuser un peu pour en apprendre plus sur eux. Petit Tigre, bagarreur et fier comme il l'est ressemblait à moi et mon père sans le caractère égal à nous deux. Ce petit était tout simplement mon frère. Il y avait ensuite notre sœur, Petite Panthère. Toute noire et au même tempérament que celui qui avait un lien fraternel avec moi. Nous sommes trois. ensuite, il y a la portée de ma tante. La sœur de Corbeau Blanc qui est ma mère. Elle s'appelle Mélodie du Destin, et son compagnon c'est Cyclone des Tempêtes. Petit Loup, mon cousin, est très proche de moi bien qu'il bien ait une lune de plus que moi. Nous sommes presque inséparables. Et sa sœur, ma cousine, assez douce se prénomme Petite Braise. Une autre femelle est dans la pouponnière, ses petits sont magnifiques. Deux mâles et une femelle. Petit Souffle et Petit Soupir, et la petite boule de poils sans défense aux couleurs grisées et ses yeux bleus étincelants font d'elle la plus belles de toutes les femelles que j'ai vu jusqu'à présent. Des journées entières se passent sas que je ne pense à elle. Elle a simplement deux lunes de moins que moi.

Un beau matin, je sors de la pouponnière et entend la voix de notre chef résonner dans ma tête.

" Que tout ceux qui sont en âge de chasser s'approchent du promontoire pour une assemblée de la Tribu !"

C'est alors que toute l’entièreté de la Tribu se rapproche de notre meneur avant qu'il ne fasse un signe de la queue à Petit Loup et Petite Braise. Il les renomme Nuage du Loup et Nuage de Braise et leur donne un mentor respectif. Il entame déjà leur entraînement tandis que je retourne dans la pouponnière. Une lune s'écoule et mon tour vient enfin.

" Petit Lion, Petit Tigre et Petite Panthère, approcher. Il est temps pour vous d'apprendre nos lois. Petit Lion, tu te nommera Nuage de Lion et je m'occuperai personnellement de ton apprentissage. "

Je viens jusqu'à pour venir lui toucher le museau. Petite Panthère eu le nom de Nuage de la Panthère et mon frère, Nuage du Tigre.

Deux lunes plus tard se fut le baptême de Petit Souffle, Petit Soupir et Petite Cascade. Ce fut donc Nuage du Souffle, Nuage du Soupir et Nuage des Cascades qui devinrent enfin apprentis. Je félicita la jeune femelle tigrée lorsqu'elle attrapa sa première proie. Quelques jours plus tard, Nuage du Souffle, un jeune apprenti imprudent monta à un arbre pour prouver à Nuage de la Panthère qu'il était le meilleur de tous. seulement, à la descente, une branche cassa. Le mâle n'est plus des nôtres désormais. Nuage du Soupir, dévastée, abandonna sa Tribu à son baptême de guerrier. Il était partis rejoindre une femelle qu'il aimait. Je devins Constellation du Lion, il eu Mélodie des Cascades et je lui avoua que je l'aimais mais elle m'avoua qu'elle aimait Sérénade des Loups. Souvenir de la Panthère aimait avant Nuage du Souffle et elle ne l’oubliera jamais. Œil de Tigre et Pelage de Braise semblaient faire des querelles d'amoureux. J'étais un peu comme le seul de la famille a vivre sans compagne, mais je n'en avais pas besoin. J'étais un bon guerrier, à quoi bon être perturbé par une compagne. D'autant plus que de revivre ce que m'avais fait Mélodie des Cascades serait impensable.

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